C’est le modèle qu’on va retrouver chez les grands cinéastes masculins obsédés par cette idée de candeur virginale, traitée de manière ambivalente évidemment, puisque cette jeune fille asexuée est malgré tout désirée et désirable par les hommes qui la contemplent. D’un point de vue « littéraire » et antérieur au cinéma, je distinguerais d’abord la jeune fille type XIXe siècle, qui est une résurgence du Moyen âge obsédé par la pureté, la virginité féminine. J'ai remarqué une femme bien dotée qui est entrée et a commandé un thé. Une véritable bombe sexuelle, aussi douée pour faire jouir les hommes que pour donner des orgasmes bruyants à ses partenaires féminins.